Histoire de l’établissement
Le 2 juillet 1924 acquisition de l’immeuble par la société anonyme immobilière « Le Pélican » suite à la vente de Mesdemoiselles Valérie Charlotte WILHELMINE de FOULLON et Aline Philomène Joséphine DRUEZ (pour la somme de 200 000 Frs Belges).
En 1937, la propriétaire, Mme IRCH, en fait un pensionnat de jeunes filles orphelines jusqu’en 1947. L’immeuble devient alors une école de jeunes filles, couplé avec l’école de garçons de Sainte-Geneviève des Grandes Carrières.
Projet d’agrandissement de l’école Sainte Geneviève, prenant du terrain sur le stade Championnet, mais ce projet n’aboutit pas et l’école des filles de la rue Montcalm est transférée au 32 rue Hermel alors que l’école de garçons de Sainte Geneviève est installée à Saint Louis.
En 1972, regroupement de l’école des filles et l’école des garçons à Saint-Louis Montcalm suite à la construction du bâtiment B.
En 2006, construction d’un troisième bâtiment (le « C »), dédié à l’école maternelle et aux CP, et dans lequel un gymnase et un CDI ont été aménagés. Ce bâtiment bénéficie de toutes les normes d’accueil agréés.
De 2013 à 2014 : agrandissement, embellissement et mise aux normes. Le bâtiment B est détruit, et un nouveau construit, dédié aux collégiens, bénéficiant de nouveaux aménagements (nouvelle cour, sur la terrasse, salle d’informatique, salle d’arts plastiques, nouvelle salle des professeurs, salle d’activités polyvalente, nouvelle cour, …) et d’un ascenseur pour les personnes à mobilité réduite. Le bâtiment A bénéficie d’une remise en état (peinture, sols, mobilier…) et d’une mise aux normes (escalier). Dans le même temps, le self est repensé et agrandi (nouvelle plonge, nouvelle salle pour les adultes, agrandissement de celle des élèves). De nouveaux sanitaires sont construits dans la cour. Les élèves du CE1 au CM2 emménagent dans le bâtiment A rénové, ainsi que les quatre classes de 6e. L’établissement est comme neuf.
Qui était Saint-Louis ?
Né à Poissy en 1214, décédé à Tunis en 1270 Capétien direct c’est le fils aîné de Louis VIII et de Blanche de Castille. Louis n’a que 12 ans à la mort de son père en 1226.
C’est sa mère qui assure la régence de 1226 à 1236 et enseigne à Louis comment devenir un bon chevalier chrétien, capable de discuter théologie, de conduire une armée et d’imposer sa volonté aux barons après avoir lavé les pieds des pauvres.Louis IX épouse, à 19 ans, Marguerite de Provence le 27 Mai 1234. Elle a 13 ans et est la fille aînée de Raymond Béranger IV. Elle sera tenue à l’écart du pouvoir car le roi est peu désireux de voir les intérêts de la maison de Provence interférer dans la politique Française. Marguerite mettra au monde 11 enfants et déménagera en 1247 afin de s’éloigner de sa belle mère qui s’immisce un peu trop dans les affaires intimes du couple. Elle survivra à son époux jusqu’en 1295.
La reine Blanche exercera son influence sur le gouvernement du royaume, dont elle sera encore régente pendant la croisade, jusqu’à sa mort en 1252. En 1227 plusieurs grands seigneurs dont le propre frère du roi Louis VIII, mécontent de voir la France gouvernée par une femme et un enfant tentèrent, sans résultat, de se débarrasser des deux.
Louis IX sera respecté en Europe, dès le début de son règne, pour sa fermeté et sa sagesse. Il tentera de mettre fin à l’hostilité de Frédéric II envers le Pape Innocent IV, il sera désigné comme arbitre dans le litige entre la Flandre et le Hainaut. Il remportera deux victoires contre les seigneurs d’Aquitaine et, après une ultime révolte du Comte de Toulouse, Raymond VII, obtiendra la soumission de la France méridionale. Louis IX multipliera les enquêteurs chargés d’entendre sur place les plaintes et de réprimer les abus de certains officiers royaux. Afin d’unifier le pays et imposer la prééminence royale, Louis IX décrétera, entre 1263 et 1266, que sa monnaie, au contraire de celle des barons, aurait cours dans tout le royaume. Il soutiendra les institutions capables de faire contrepoids aux puissances qui concurrençaient son pouvoir, notamment les évêques contre le pouvoir féodal et la papauté, puis les Dominicains et Franciscains contre l’épiscopat. Il assurera également l’indépendance des villes contre leurs seigneurs et ordonnera l’intervention de ses officiers pour limiter les abus financiers des oligarchies urbaines.
En 1244 le roi tombe gravement malade et s’engage à partir en croisade en cas de guérison. Rétabli, il entreprend les préparatifs de la septième croisade malgré l’avis défavorable du pape Innocent IV. La flotte des Croisés partie d’Aigues Mortes et après une escale à Chypre, mettra les voiles pour Damiette, en Egypte, le 13 mai 1249. Ils trouveront une ville déserte qu’ils pilleront le 6 juin alors que le Roi y pénétrait revêtu d’une simple bure de pèlerin. Les barons, sachant que le sultan Ayyoub d’Egypte était dans la phase finale d’une tuberculose, demanderont à Louis de poursuivre la conquête égyptienne en remontant le Nil jusqu’à Mansourah. L’armée franque s’emparera de Mansourah le 10 février 1250. Elle sera rapidement anéantie par les Mamelouks Turcs. Le fils du sultan, Touranshah, de retour de son expédition au Nord de l’Iraq, s’emparera et détruira l’essentiel de la flotte des Croisés. Louis IX se constituera prisonnier. Le jeune sultan sera victime, le 2 mai 1250, d’un complot de ses officiers esclaves fomenté par son chef Turc arbalétrier dénommé Baibars. Louis IX apprendra, en captivité, le décès en 1252 de sa mère Blanche de Castille.mais il respectera sa parole et ne reviendra à Paris qu’en 1254 après le paiement complet de la rançon. Son désir de Justice l’amènera alors à faire des concessions à ses voisins européens. Il renoncera à sa suzeraineté sur le Roussillon et la Catalogne au Traité de Corbeil, signé en 1259 avec le roi d’Aragon Jacques 1er. En contre partie ce dernier renoncera à ses droits sur les comtés de Toulouse et de Provence.
Mal conseillé par son frère, Louis IX partira, dans une nouvelle croisade, à la conquête de Tunis, accompagné du dauphin Philippe et de son épouse, Isabelle. Les troupes débarquent à Carthage 18 juillet et attendent l’arrivée de Charles d’Anjou et de ses barons. Ces derniers n’arriveront qu’après la mort du Roi, le 25 août 1270 victime de la peste. Philippe sera proclamé roi de France sous le nom de « Philippe III le Hardi ». Louis IX aura des funérailles nationales le 22 mai 1271 en la basilique Notre Dame de Paris. Louis IX sera vénéré comme un saint. Le pape Boniface VIII le canonisera le 11 août 1297, à l’issue d’une longue enquête et un procès de canonisation.